Un nouvel équipement industriel photovoltaïque

ASCA, leader mondial du photovoltaïque organique (OPV), annonce l’installation en juin 2022 de nouveaux équipements industriels. Cet investissement vise à optimiser et automatiser l’étape de personnalisation en bout de chaîne (Late-Stage Customization) du processus de production des modules OPV. ASCA intègre ainsi à sa ligne industrielle existante sur son site de la Chevrolière, près de Nantes, une nouvelle machine laser afin d’augmenter la capacité de production des films OPV sur-mesure, tout en gagnant en rapidité. Les machines seront mises en service au deuxième semestre 2022.

En complément de cet équipement, ASCA conçoit et installe un logiciel permettant d’automatiser la production de modules OPV sur-mesure dits « free-form » afin de simplifier la conception électrique des modules à partir des designs de ses clients. ASCA a bénéficié en décembre 2020 d’une dotation dans le cadre du Plan France Relance afin de financer sa stratégie d’innovation au service du développement de la technologie solaire.

« Reconnus pour notre contribution concrète à l’urgence climatique comme en témoignent nos différentes distinctions - German Sustainability Award 2020, Innovation Radar de la Commission Européenne et le soutien de France Relance -, nous développons des solutions personnalisées afin de maximiser le potentiel du solaire. Chez ASCA, nous enduisons nos films en pleine largeur sur notre site de La Chevrolière près de Nantes, et les structurons directement en local pour répondre au plus proche des besoins de nos clients. Fort de notre capacité de production d’1 million de m2 de films solaires par an, cet investissement nous permet de renforcer notre offre de solutions solaires sur-mesure pour des projets de grandes envergures » commente Ralph Paetzold, Directeur Général d’ASCA.

Soutenir une filière du solaire industrielle européenne

Convaincu que les acteurs européens ont un rôle clé à jouer au sein du marché mondial du solaire, ASCA souhaite contribuer activement au développement de l’industrie européenne du photovoltaïque. C’est pourquoi, l’industriel mène en parallèle de ses récents investissements une véritable stratégie de partenariats visant à fédérer les acteurs du solaire autour du développement d’une filière forte et compétitive. Disposant du plus grand portefeuille de brevets relatifs aux modules OPV imprimés, ASCA souhaite favoriser la compétition au sein du marché et en diminuer les barrières à l’entrée, afin d’en soutenir directement la croissance. ASCA noue ainsi un accord de licence avec Dracula Technologies, une startup française conceptrice d’une technologie destinée à alimenter en énergie les objets connectés grâce à l’OPV.

« D'autres discussions sont en cours et nous veillerons à ce qu’un accord soit trouvé avec tous les autres acteurs de l'industrie de l'OPV imprimé dans les mois à venir. Ceci est essentiel pour soutenir la croissance du marché du photovoltaïque organique » ajoute Nicolas Vannieuwenhuyse, Responsable Grands Comptes d’ASCA.
« Le Président des États-Unis Joe Biden vient tout juste d’annoncer la levée des droits de douanes sur les panneaux photovoltaïques venus d’Asie du Sud-Est . La course à la souveraineté énergétique est lancée, mais doit-elle nécessairement se faire au détriment de la filière solaire locale ? À l’inverse du modèle américain, il est urgent pour l’Europe de soutenir une filière de production locale qui prendrait en compte l’ensemble des innovations solaires existantes et en cours de développement. C’est cette richesse de solutions qui doit pouvoir permettre à l’Europe de réussir sa transition énergétique. En ce sens, ASCA est une pièce importante du puzzle en tant qu’entreprise développant des solutions solaires sur-mesure à l’échelle industrielle, notamment pour des applications BIPV (Building Integrated Photovoltaics). En s’intégrant parfaitement aux enveloppes des bâtiments – même déjà existants –, nos modules améliorent la performance énergétique de ces derniers et permettent ainsi de répondre aux exigences fixées par le Green Deal européen. Pour autant, la réglementation actuelle peine à prendre en considération ces technologies et leurs bénéfices comme la légèreté ou un pay-back carbone faible qui pourraient permettre un large déploiement du solaire intégré au bâtiment. Il est d’autant plus urgent de prendre en compte ces innovations locales dans le mix énergétique afin de nous donner tous les moyens de la transition écologique et d’atteindre une véritable indépendance énergétique durable » conclut Hubert de Boisredon, Président-directeur général d’ARMOR GROUP.